lundi 27 février 2012

Saga "Me As a Student" part 1: mon parcours et mes projets

Me As a Student #1: mon parcours scolaire et mon projet d'études
ça bosse dur à la bibli :p

Coucou tout le monde!

Alors je vais ouvrir une petite saga pour vous parler un peu de ma vie d'étudiante qui vous permettra de mieux comprendre pourquoi je n'ai pas trop le temps de poster en ce moment. Oui car avant d'être une bloggueuse je suis d'abord une étudiante qui vient de fêter ses 23 ans et qui a vécu plein de péripéties durant son parcours scolaire.
Sachant que la voie que j'ai choisi est très à la mode depuis quelques années chez les étudiants désireux de travailler dans le commerce, je me suis dit que ce serait sympa de vous faire partager mon expérience et le cheminement qui m'a conduit à choisir cette voie. En gros on va parler orientation pour changer un peu des fringues et du maquillage.
Alors pour cette première partie, je vais pas mal répéter ce que vous pouvez trouver dans l'onglet "A propos de moi" qui me présente un peu -- > A propos de moi.

  • Mon parcours jusqu'à aujourd'hui.
J'ai fait 4 ans d'économie jusqu'au M1 d'économie internationale dans une très célèbre fac parisienne dont je tairai le nom car j'en ai tellement de mauvais souvenirs que je préfère ne pas me les rappeler en l'évoquant.
J'ai validé mon M1 sans trop de problèmes mais il se trouve que cette année fut la plus difficile de mes 4 ans de fac, je détestais ce que j'étudiais, je me demandais pourquoi je venais en cours car rien ne me plaisait. Il faut savoir que le parcours d'économie dans cette fac est très très très théorique, il n'y a pas possibilité de faire de stage avant le M2 donc il n'y a rien de mieux pour plomber votre CV. En outre, l'économie et la gestion sont deux filières qui ont été séparées dès la première année. En gros, comme j'ai choisi le parcours éco dès la L1, je n'ai jamais pu faire (ou du moins très très très peu) de compta et pas de marketing, ni de gestion...enfin aucune matière un peu "pratique". Voilà d'où m'est venu ce sentiment de perdition qui n'a fait que s'accentuer au fil des années car, connaître les théories macroéconomiques et microéconomiques en tout genre c'est bien pour comprendre les actualités aux infos et se la péter en société, mais pour trouver un travail et vous y former, c'est une autre paire de manche...
Donc au moment de rédiger mes lettres de motivation pour entrer en deuxième année de Master j'avais un choix à faire: soit je faisais bêtement comme tout le monde en suivant le troupeau et en continuant le M2 qui allait avec mon M1 car: "le plus important c'est d'avoir un bac+5 et après on se débrouille comme on peut avec une fois sur le marché du travail", soit je prenais le risque de changer de branche pour étudier ce qui m'animait vraiment c'est-à-dire le e-commerce.
Comme souvent, j'ai préféré suivre mon instinct et agir à la marge et j'ai opté pour la seconde solution.
J'ai postulé pour très peu de Masters car le temps que je me décide j'avais loupé pas mal de dates d'inscription et puis je n'avais pas pris le temps de m'informer correctement sur l'offre de formations existant sur le marché. J'ai été reçue en entretien à 2 des 4 Masters pour lesquels j'avais postulé et là ce fut une grosse claque.
Pour résumer: le jour où je suis arrivée pour mon premier entretien dans une fac absolument abominable de l'ouest parisien, on m'a reçue avec 1h30 de retard pour me dire en moins de 3 minutes montre en main que, comme je n'avais pas fait de stage et que je n'avais jamais étudié le marketing, il ne fallait pas que l'idée d'intégrer le Master me traverse l'esprit. Sachant que la dame qui m'a reçue a tout bonnement découvert mon dossier devant moi, je me suis demandée alors où était l'intérêt de courir à gauche et à droite pour réunir tous les papiers pour constituer un dossier de candidature si celui-ci n'était pas lu avant de convoquer les candidats.
Je n'ai même pas eu le temps de m'exprimer sur mes motivations et mes projets ou même d'expliquer les raisons de ma candidature, j'ai juste essuyé un refus pour des choses qui apparaissaient clairement dans mon dossier. Je n'ai pas pu expliquer que je ne pouvais pas faire de stage dans la mesure où ma fac ne délivrait pas de convention si le stage n'était pas inscrit dans le programme de la formation et que, pour le marketing, je ne pouvais pas forcer mes profs à nous l'enseigner vu que cela ne faisait pas partie des enseignements de ma spécialité.
Donc voilà, en un rien de temps je me retrouvais sans rien, avec tous mes projets qui s'étaient écroulés en quelques minutes.
La cerise sur le gâteau a été d'apprendre que des gens de ma promo qui trichaient depuis la première année, pour lesquels on se dit toujours pour se consoler "tôt ou tard ils vont payer leurs actes au moment du Master", ont décroché les meilleurs masters possibles. Le fait de voir que la triche était plus récompensée que le mérite, ce fut le coup de grâce.
J'ai beaucoup pleuré pendant cette période où je ne croyais plus en rien.
Surtout que je m'étais efforcée de rester à la fac car, comme tout le monde la fuit de nos jours pour aller en école de commerce, je me disais qu'il y avait une vraie carte à jouer en choisissant un bon Master, que ça pouvait être un moyen de se démarquer par rapport aux gens qui font une école pour faire une école ( parce que la légende veut que les entreprises s'arrachent les jeunes diplômés d'école à leur sortie) .

  • Ce que je fais cette année:
Après avoir passé les vacances à réfléchir, je me suis remise d'aplomb pour prendre ma revanche sur ce passé qui ne m'a pas laissée m'exprimer le moment voulu.
Deux solutions s'offraient alors à moi:
  1. Chercher du travail et mettre de l'argent de côté en préparant les écoles en parallèle.
  2. Faire une formation pendant un an et acquérir une qualification supplémentaire.
J'ai opté pour le choix 2 car, mon nouveau but étant de décrocher des écoles de commerce et/ou certains Masters sélectifs, je me suis dit qu'il fallait que j'entretienne mon niveau en anglais et que j'en profite pour rajouter une seconde langue car celle évoquée sur mon CV était devenue un mensonge au fil des années. Je me suis donc remise à l'espagnol en m'inscrivant en première année de LEA anglais/espagnol à la faculté près de chez moi. Cela n'a pas été une décision facile. Imaginez, j'ai dû retourner 4 ans en arrière avec des jeunes à peine sortis du bac. Mais bon, si j'ai choisi cette formation c'est parce qu'il s'agissait de la meilleure pour préparer les concours dans la mesure où les langues y valent beaucoup et sont souvent éliminatoires. Donc je me suis faite violence pour m'intégrer et ne pas baisser les bras et pour le moment ça va bien. J'ai retrouvé mon niveau d'espagnol d'il y a 4 ans en à peine un semestre et les cours me plaisent vraiment.
Voilà, je vais m'arrêter là pour cette partie. La suite va arriver bientôt, je vous y conterai ma préparation aux concours.
En tout cas je remercie toutes les personnes qui lisent mes articles car, sans le savoir, vous contribuez à faire en sorte que mes projets se réalisent. En effet, je compte bien me servir de l'expérience acquise par le biais de la rédaction de ce blog pour faire en sorte que plus aucune porte ne se ferme devant moi.
A la prochaine,

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2 commentaires:

  1. ahhhh ton article est merveilleux......et je t'encourage d'aller en avant car si tu baisse les bras tu n'avanceras jamais mais pire tu vas encore reculer.....avoir une formation supplémentaire est une bonne idée......continue comme ça ma belle.....bisou et bonne courage

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    1. Merci ça me fait plaisir. Oui je continue d'avancer, je suis bien décidée à ne plus laisser personne m'empêcher de réaliser mes projets.

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